Ce n’est pas le sujet le plus glamour, on est d’accord. Pourtant, les selles de nos chiens et chats sont une source d’informations précieuse. Elles parlent, souvent mieux que les symptômes visibles. Et elles parlent de quoi ? De ce qu’on leur met dans la gamelle.
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Quand tout va bien, ça se voit (et se sent)
Une selle saine est facile à repérer. Chez le chien comme chez le chat, elle est bien formée, d’une couleur brun moyen, ni trop dure ni trop molle, sans odeur étouffante. Autrement dit, quand l’alimentation est adaptée, le système digestif suit son cours tranquille.
Mais dès que la consistance change, que l’odeur devient agressive ou que la fréquence déraille, on peut s’interroger. Croquettes trop grasses ? Trop de glucides ? Problème d’assimilabilité ? Les pistes sont nombreuses, mais elles mènent souvent à la gamelle.
Couleur, forme, odeur : les signes qui ne trompent pas
Une selle très noire peut suggérer un saignement en amont. Une couleur jaune ou verte signale parfois un transit trop rapide ou un déséquilibre dans la flore intestinale. Si c’est liquide ou trop sec, c’est qu’il y a un manque d’eau, un excès de fibres, ou une croquette mal tolérée.
Les selles molles, surtout persistantes, traduisent souvent une digestion perturbée. Pas forcément une intolérance, parfois juste un aliment mal adapté à l’âge, à l’activité ou au profil de l’animal. Et si l’odeur devient écoeurante, on pense immédiatement à la qualité des protéines ou à une fermentation intestinale trop active.
Adapter l’alimentation : une affaire d’observation
On n’a pas besoin d’être nutritionniste pour remarquer qu’une alimentation équilibrée réduit les selles, les rend plus régulières et surtout plus faciles à ramasser. Ce n’est pas un détail. Une bonne digestion, c’est moins d’inconfort pour l’animal et moins de mauvaises surprises pour vous.
Opter pour des croquettes de qualité, bien formulées, avec des protéines identifiables, peu de sous-produits, pas de charges inutiles… c’est souvent l’ajustement qui change tout. Et pour cela, mieux vaut un fournisseur fiable, qui travaille avec des compositions claires et sans effets de manche. On peut citer Goodbro, qui propose des gammes adaptées aux profils digestifs sensibles, avec une transparence bienvenue sur les ingrédients.
Il arrive aussi que certaines croquettes, pourtant de bonne qualité, ne conviennent pas à un animal donné. Chaque chien ou chat a sa propre sensibilité. C’est pourquoi l’observation quotidienne, couplée à quelques ajustements, peut être plus efficace qu’un changement radical. Parfois, il suffit d’une formule allégée en glucides, d’une source protéique différente, ou d’un simple ajustement de quantité pour tout régler.
Il ne faut pas non plus sous-estimer l’influence de l’environnement sur la digestion. Un stress ponctuel, un changement de rythme de vie ou une activité physique inhabituelle peuvent altérer le transit et fausser les observations. Ce n’est pas toujours une question de croquettes : parfois, c’est l’ensemble du quotidien qui influence ce qu’on retrouve dans la litière ou sur le trottoir. L’important, c’est de rester attentif, sans dramatiser, et de voir les tendances sur plusieurs jours, pas au cas par cas.
Hydratation, transition, habitudes : ne rien brusquer
Un changement brutal de croquettes peut suffire à tout dérégler. Toujours faire une transition progressive, sur une bonne semaine, même si l’ancien aliment était très imparfait. L’intestin n’aime pas les virages secs.
Et si votre animal boit peu, pensez à hydrater sa ration. Un peu d’eau tiède sur les croquettes, ou l’ajout d’une petite portion humide, peut aider à assouplir le transit. Certains chats, notamment, ont un seuil de soif peu actif, ce qui joue sur la consistance des selles.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Une selle anormale ponctuelle n’a rien d’alarmant. Mais si elle persiste plus de 48 heures, surtout si elle s’accompagne d’une baisse d’appétit, de vomissements ou d’abattement, il est temps d’appeler le véto.
Certains troubles chroniques, comme l’entérite ou les sensibilités alimentaires, se traduisent par des selles irrégulières. Là encore, l’ajustement alimentaire peut être clé. Travailler avec un produit bien toléré, simple, sans surcharge inutile, fait souvent une grande différence sur la durée.
Apprendre à lire la litière ou le trottoir
Ce n’est pas très réjouissant, mais jeter un coup d’œil régulier aux selles permet de mieux connaître son animal. On apprend à détecter les variations, les signes avant-coureurs d’une mauvaise digestion, ou les résultats positifs d’un nouveau régime.
La gamelle et la litière sont souvent liées. Et quand le contenu de l’une améliore ce qu’on trouve dans l’autre, c’est qu’on est sur la bonne voie.

